Compositeur et pianiste français, né à Paris en 1962, Thierry Machuel est imprégné dès son enfance par le chant choral en participant à l’ensemble vocal que son père dirige.
Thierry Machuel a eu le plaisir de collaborer avec François Terrieux lors de la création de l'œuvre « Le jeu de la création » à la Halle aux Grains en 2008. L'œuvre a ensuite été reprise à Saulieu (21) et à Nevers lors du festival Europa Cantat Junior (juillet 2008), sous la direction de François Terrieux.
* Compositeur reconnu (il reçoit des commandes du ministère de la culture), il s'est spécialisé dans l'art choral, à partir de textes essentiellement profanes, d'auteurs contemporains, dans des langues très variées.
* Depuis une dizaine d'années, il enseigne la composition pour chœur selon une méthode personnelle, basée à la fois sur le choix rigoureux des textes, et leur étude approfondie, littéraire, rythmique, sonore. Il fait partie de ceux qui ont le mieux contribué à ce que soit reconnue la spécificité de l'écriture chorale en France, et que puissent émerger de nouvelles générations de compositeurs attirés par cet art. Ses œuvres chorales sont chantées dans de très nombreux pays.
* Au XXe siècle, des compositeurs avant gardistes avaient inventé une musique vocale révolutionnaire: Lux aeterna (1966) de Ligeti, Sequenza III (1966) de Bério, Nuits (1967) de Xenakis, Stimmung (1968) de K. Stockhausen ou Récitations (1978) d'Aperghis où les références au passé semblaient assez minces.
* Ce n'est pas le cas de Machuel qui reste fortement influencé par des maîtres français du début du XXe siècle notamment par Debussy, Ravel, Messiaen et surtout Poulenc.
* Thierry Machuel ne cherche pas à proposer un langage musical révolutionnaire, comme les avant-gardistes le souhaitaient, mais plutôt une expression nouvelle, proche des mots, puisant au gré des textes. Rrien ne lui est interdit, il n’a pas de tabou sur le plan musical. Sa musique est consonante quand elle le doit, dissonante s’il le faut, pulsée si nécessaire, complexe par moment, ou limpide si le texte l’exige.